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[Reportage vidéo] Aspects méconnus de l’agriculture urbaine: 2 expériences entre humanisme et éveil pédagogique

[Reportage vidéo] Aspects méconnus de l’agriculture urbaine: 2 expériences entre humanisme et éveil pédagogique

- 27 janvier 2017

[Reportage vidéo] Aspects méconnus de l’agriculture urbaine: 2 expériences entre humanisme et éveil pédagogique

En octobre 2016, la Fondation de l’Ecologie Politique publiait une note sur l’agriculture urbaine écrite par Antoine Lagneau. Ce travail est maintenant complété par un reportage vidéo visant à montrer comment l’agriculture urbaine peut participer d’une forme de justice sociale et environnementale. Aux travers de deux expériences fortes, la mise en place d’un jardin partagé dans un Centre d’Hébergement d’Urgence de migrants et l’installation d’une ferme urbaine dans un collège d’un réseau d’éducation prioritaire, ce sont des aspects méconnus de l’agriculture urbaine qui sont mis en avant.


Avec Antoine Lagneau, auteur d’une note de la Fondation sur l’agriculture urbaine, découvrez deux expériences parisiennes qui présentent des aspects méconnus de l’agriculture urbaine.

Dans le Centre d’Hébergement d’Urgence Jean-Quarré géré par EMMAÜS Solidarité à Paris (19e), le jardin partagé animé par l’association Vergers Urbains présente une belle illustration des valeurs humanistes dont l’agriculture urbaine peut être le vecteur.

La ferme urbaine mise en place par l’association Veni Verdi dans le collège Pierre Mendès-France du 20e arrondissement de Paris combine sensibilisation à la nature et pratiques pédagogiques innovantes.


Télécharger la note au format Pdf:

LesNotesDeLaFEP-10-AgricultureUrbaine.pdf application/pdf 1.97 Mo


L’agriculture urbaine connaît en France, depuis environ dix ans, un essor continu. S’il y a encore quelques années nous pouvions penser qu’il s’agissait d’une mode, nous nous trouvons désormais face à un phénomène qui s’inscrit dans le temps.

Habitants, élus, associations, architectes, entrepreneurs, chercheurs…, tous les acteurs de la ville semblent aujourd’hui s’engager dans ce mouvement. Leur nombre et leur origine illustrent à eux seuls la complexité des enjeux. Mieux vaut donc parler «des agricultures urbaines» car cultiver en ville relève de tant de formes différentes qu’aucune ne peut prétendre être plus représentative que l’autre. C’est donc leur combinaison qui permettra de s’approcher d’une description un peu plus précise. Parler de l’aspect polymorphe de ce mouvement et de sa multifonctionnalité pour le définir permet de balayer largement cette diversité qui regroupe les lieux et supports de production, les techniques et les pratiques culturales, les systèmes de distribution, les modèles économiques et les acteurs. Ces formes multiples peuvent être reliées à une ou plusieurs fonctions de l’agriculture urbaine: l’alimentation, les aspects sociaux, la biodiversité, l’urbanisme, l’éducation, la santé, ou bien encore les loisirs.

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