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Première sélection pour le prix du livre d’écologie politique – édition 2015

- 17 septembre 2015

Première selection pour le prix du livre d’écologie politique 2015

Première sélection du prix du livre d’écologie politique – édition 2015

Retrouvez les informations sur l’organisation du Prix et la composition du jury de l’édition 2015 sur notre site:

http://www.fondationecolo.org/blog/2e-Prix-du-Livre-d-Ecologie-Politique


Capture d’écran 2015-09-17 à 13.38.28.png1. Ecologie et culture populaire

Paul ARIES

Editions Utopia, 240p., 10€.

‘Ce livre est d’abord un coup de gueule contre l’idée selon laquelle il n’y aurait rien de bon à attendre des milieux populaires au regard de la situation écologique. Les élites auraient donc raison : « salauds de pauvres qui consommez si mal ! ». Ce discours discriminant est susceptible de contaminer ceux qui à gauche se disent les plus conscients des enjeux planétaires et sociaux. Pourtant tous les indicateurs prouvent que les milieux populaires ont un meilleur bilancarbone, une meilleure empreinte écologique que les milieux aisés, y compris quand ces derniers ont des pratiques « écolos ». Iconoclaste, Paul Ariès invite à relativiser les thèses de Veblenet de Bourdieu sur l’imitation par les milieux populaires des modes de vie des riches. Certes, « les riches détruisent la planète », mais l’auteur démontre que les gens ordinaires, les « gens du commun », ne sont pas des riches auxquels il ne manquerait que du capital économique, social, culturel et symbolique. Sans succomber à un nouvel angélisme au regard des consommateurs populaires, car il reste encore beaucoup à faire, l’auteur invite à renouer avec toute une tradition historiographique, littéraire, cinématographique qui autrefois valorisait bien davantage le peuple. Ce livre est également un cri d’espoir, car en entretenant d’autres rapports à la vie, au travail, à la consommation, à la propriété lucrative, au temps… les gens du commun, non pas ceux d’ailleurs ou d’autrefois, ne pourraient-ils pas être les principaux acteurs de la transition écologique, et par là même contribuer à « sauver la planète » ?

Paul Ariès, politologue, rédacteur en chef du mensuel les Zindigné(e)s(ex-le Sarkophage), est aussi délégué général de l’Observatoire international de la gratuité et co-organisateur de nombreux forums nationaux ou internationaux avec des villes ou des associations comme Emmau¨s, ATTAC, CADTM, etc. Il est l’auteur d’une quarantaine d’ouvrages.’ (Présentation de l’éditeur)


Capture d’écran 2015-07-02 à 12.27.42.png2. Révolutions invisibles. 40 récits pour comprendre le monde qui vient.

Floran AUGAGNEUR & Dominique ROUSSET

Les Liens qui Libèrent, 283p., 21,50€.

‘Parce que les solutions du XXe siècle sont devenues les maux du XXIe, Révolutions Invisibles pose un regard nouveau pour comprendre le monde qui vient.

Plus que jamais, l’Homme, de par ses choix, est porteur de menaces mais également de solutions et d’alternatives qui forment des révolutions invisibles. Elles essaiment partout dans le monde, dans la pensée comme dans la pratique. Il nous faut changer notre regard et notre perception. Notre système de pensée doit en effet questionner les rapports que l’Homme moderne entretient avec la nature et la place qu’il y occupe. Les outils conceptuels sont là. Un nouveau paradigme émerge et les exemples d’applications se multiplient à travers le monde. Loin de l’utopie, et parfois des idées reçues, un avenir crédible et désirable est simplement question de volonté…

Voici donc 40 récits pour raconter ces révolutions en cours, au carrefour de l’économie et de l’écologie, qu’elles soient porteuses d’espoir ou d’inquiétudes ; du bio-mimétisme au mouvement ‘slow’, de l’agroécologie au végétarisme, de l’écoféminisme à la monétisation de la nature, de la fin du travail à l’économie circulaire. Et bien d’autres thèmes encore, beaucoup d’interrogations et des promesses aussi…’ (Présentation de l’éditeur)


Capture d’écran 2015-07-17 à 14.19.22.png3. Or noir. La grande histoire du pétrole

Matthieu AUZANNEAU

La Découverte, 716p., 26€.

‘Depuis les premiers puits désormais à sec jusqu’à la quête frénétique d’un après-pétrole, du cartel secret des firmes anglo-saxonnes (les « Sept Soeurs ») jusqu’au pétrole de schiste, Or noir retrace l’irrésistible ascension de la plus puissante des industries.

Dans cette fresque passionnante, on croise les personnages centraux des cent dernières années – Churchill, Clemenceau, Roosevelt, Staline, Hitler, De Gaulle, Kissinger, sans oublier les présidents George Bush père et fils… –, mais aussi John Rockefeller, probablement l’homme le plus riche de tous les temps, ainsi que des personnalités moins connues ayant joué des rôles décisifs, tels Calouste Gulbenkian, Abdullah al-Tariki ou Marion King Hubbert. Ce livre éclaire d’un jour inattendu des événements cruciaux – l’émergence de l’URSS, la crise de 1929, les deux guerres mondiales, les chocs pétroliers, les guerres d’Irak, la crise de 2008, etc. –, bousculant au passage beaucoup de fausses certitudes. Le pétrole, notre source primordiale et tarissable de puissance, est présent à l’origine des plus grands déchaînements du siècle passé, comme du sucre versé sur une fourmilière.

Jusqu’à une date récente, l’emprise du pétrole s’oubliait ; elle allait tellement de soi. Croissance, climat, guerre, terrorisme : cette emprise ressurgit aujourd’hui à travers de gigantesques menaces. Or notre avenir dépend de celui que nous donnerons au pétrole, ou bien de celui qu’il nous imposera. La fin du pétrole, en tant que carburant de l’essor de l’humanité, devrait se produire bien avant que ce siècle ne s’achève. De gré ou de force. Et nul ne peut dire où cette fin va nous conduire…’ (Présentation de l’éditeur)


Capture d’écran 2015-07-02 à 12.13.03.png4. Gouverner le climat? 20 ans de négociations internationales.

Stefan C. AYKUT & Amy DAHAN

Presses de Sciences Po, 749p., 23€.

‘L’ouvrage d’Amy Dahan et de Stefan C. Aykut Gouverner le climat ? 20 ans de négociations internationales est une somme. D’abord parce qu’en cette année 2015 où va se tenir à Paris une conférence internationale importante sous l’égide des Nations unies, la COP21, il permet d’appréhender la question du climat dans l’ensemble de ses facettes. Les éléments de diagnostic scientifique sont clairement exposés – et ils sont loin d’être rassurants, notamment l’irréversibilité du changement climatique aux échelles humaines et l’élévation du niveau de la mer.’

(extrait du compte-rendu de lecture de Lucile SCHMID disponible sur le site de la FEP:

http://www.fondationecolo.org/blog/Lecture-Gouverner-le-climat-de-Aykut-Dahan-par-Lucile-Schmid)


Capture d’écran 2015-09-17 à 14.13.05.png5. Osons rester humains

Geneviève AZAM

Les Liens qui Libèrent, 224p., 18,5€.

‘Le dérèglement conjoint du monde et de la nature, le surgissement d’évènements extrêmes qui échappent à la maîtrise et à la capacité d’imagination (dérèglement climatique, effondrement de la biodiversité, cumul explosif des inégalités), donnent à voir une défaite de la toute-puissance et de l’idéalisme prométhéen. La fragilité des écosystèmes, la fragilité des sociétés, la fragilité des citoyens désocialisés, disloqués, massifiés, se révèlent violemment. Ces évènements s’enchevêtrent et laissent entendre que l’humanité ne va plus de soi, à la fois comme espèce habitant la Terre et comme créatrice de mondes communs.

Face à ces défis immenses, doit-on cultiver la fragilité inhérente à l’espèce humaine ou bien tenter de la vaincre ? Tel est l’objet de ce livre, qui s’attache à déconstruire la toute-puissance issue du dualisme occidental, qui a opposé nature et société et autorisé finalement la domination et l’instrumentalisation de la nature et des humains. Cultiver la fragilité est une force créatrice qui rassemble au lieu d’opposer, qui lie au lieu de délier, qui conjugue au lieu de mettre en concurrence, qui refuse fermement la démesure au lieu de l’accentuer dans une course désespérée. Des voix et des pensées diverses ouvrent ce chemin, des expériences multiples indiquent d’ores et déjà une bifurcation.

Pourtant ce livre est aussi une alerte, car la toute-puissance s’est déplacée et emprunte de nouvelles voies. La fragilité y devient un manque, une erreur de la nature, un défaut de rationalité. Il s’agit donc de la vaincre en la réparant, la comblant, en la transformant en opportunité économique et financière, en augmentant et accélérant les capacités humaines, en fabriquant une planète «intelligente» qu’il suffirait de piloter. L’hybridation des machines et des humains, jusqu’au plus intime, celle de la nature et de la technique, pourraient accomplir la modernité et affranchir la condition humaine de sa dimension naturelle. La nature, comme contrainte et réalité extérieure à l’expérience humaine, serait enfin morte.

Cette fiction a des effets concrets et s’incarne dans des pratiques modifiant radicalement le rapport de l’humanité à elle-même et à la nature. Elle dessine un monde «cyborg», fusionnant nature et société. Ce processus est entamé, il n’est pas seulement le rêve démiurgique des post-humanistes ou des trans-humanistes. Ces projets, certes anciens pour la plupart, pourraient, cette fois, avoir quelque chance de se réaliser pleinement, du fait de l’accélération des changements technologiques, des catastrophes écologiques, de la vacuité des politiques pour les éviter, de la massification des humains. Des humains modifiés, appareillés, cybernétisés, accélérés, adaptés aux nouvelles conditions de vie sur une Terre «intelligente», une humanité humanoïde, n’est pas une vue de l’esprit. Elle l’est d’autant moins que dans le prolongement d’une certaine post-modernité, cette hybridation est aussi saluée comme une promesse nouvelle d’émancipation par des courants de pensée de la philosophie des sciences, des courants féministes ou post-féministes, des post-environnementalistes. La mort de la nature comme réalité extérieure à l’expérience humaine, permettrait de s’affranchir des dominations traditionnelles en supprimant les frontières entre les humains et les non-humains, entre la nature et l’artifice, entre le masculin et le féminin. La «science» économique, quant à elle, ambitionne de devenir une science de la vie, une neuro-bio-économie.

Oser rester humain signifie à la fois se libérer du dualisme occidental et s’opposer aux biopouvoirs et géopouvoirs qui entendent supprimer la nature pour nous délivrer définitivement, voire éternellement, de notre fragilité et des limites de notre condition.’ (Présentation de l’éditeur)


Capture d’écran 2015-07-02 à 11.16.17.png6. L’Ecologie, si on en parlait!

Ludovic BERTINA (Avec Anahita GRISONI, Iara LE SAUX & Olivier MAGNAN)

Chronique Editions, 200p., 34,95€.

‘Cinquante ans déjà que l’écologie occupe le devant de la scène ! Les catastrophes environnementales, l’exploitation des ressources, les menaces pesant sur la biodiversité, les perturbations climatiques ou encore les risques pour la santé humaine des activités industrielles ont poussé un certain nombre de scientifiques, de politiques, de militants associatifs, d’ingénieurs et de syndicalistes à agir.

Devant ce foisonnement de discours et d’initiatives, il n’est pas toujours facile de percevoir la globalité des enjeux qui sont les nôtres. La tentation est grande de ne se soucier que du réchauffement climatique sans égard pour la gestion mondiale de la biodiversité ou de nos ressources en eau, de manger bio sans considération pour la pollution atmosphérique ou la réduction des déchets d’emballage.

Ce livre se propose donc de redécouvrir sous un même volume le noyau dur des problématiques qui font l’écologie. Par une présentation synthétique de ces enjeux, il raconte pourquoi l’écologie est devenue une thématique si centrale dans nos sociétés contemporaines.’ (Présentation de l’éditeur)


Capture d’écran 2015-07-17 à 13.56.34.png7. Prédation. Nature, le nouvel eldorado de la finance.

Sandrine FEYDEL & Christophe BONNEUIL

La Découverte, 250p., 16,50€.

‘La protection de l’environnement devient un marché particulièrement juteux. On connaît déjà le business du développement durable et de la croissance verte. Un pas supplémentaire est toutefois en passe d’être franchi : désormais, les terres, les forêts, les animaux et les végétaux sont transformés en produits bancaires et financiers. De fait, selon le vieil adage « tout ce qui est rare est cher », les espèces vivantes en voie de disparition, les terres et les écosystèmes menacés prennent de la valeur. La nature devient alors un capital sur lequel il est possible de spéculer.

Cette enquête raconte l’histoire de la mainmise économique et bancaire sur les ressources vivantes à l’échelle planétaire, une véritable entreprise de prédation. Elle révèle que des banques et des fonds d’investissement achètent aujourd’hui d’immenses zones naturelles riches en espèces animales et végétales en danger, partout dans le monde, pour les échanger sur des marchés. Elle dévoile également le rôle crucial des lobbies, qui s’activent auprès des institutions européennes et internationales pour favoriser le développement de cette branche financière du green business.

Sandrine Feydel et Christophe Bonneuil nous conduisent en Ouganda, au Brésil, en Amazonie, aux États-Unis et en Malaisie, où des bio-banques « protègent » désormais des écosystèmes en danger. Ils décrivent les dangers auxquels se trouvent alors exposés les populations locales et leur environnement naturel. Ils montrent enfin que ce sont souvent les entreprises les plus destructrices de l’environnement, comme les industries minières et pétrolières, qui s’intéressent à ces marchés, et que les institutions financières responsables de la crise des subprimes en 2008 n’en ont décidément tiré aucune leçon et nous préparent un «krach vert»…’ (Présentation de l’éditeur)


Capture d’écran 2015-09-17 à 14.20.56.png8. Dictionnaire de la pensée écologique

BOURG Dominique & Alain PAPAUX (dir.)

Presses Universitaires de France, 1184p., 39€.

‘Ce dictionnaire ne se limite ni à l’écologie politique, ni à l’écologie scientifique, ni à l’écologisme, mais rassemble au contraire toutes les réflexions, les constructions conceptuelles et les pistes d’action que peuvent inspirer l’état de la planète et le fonctionnement de la Biosphère. Il embrasse donc un spectre très large de disciplines et de collaborateurs, tirant le meilleur parti de l’hybridation, propre à la pensée écologique, des domaines naturels et sociaux interprétés à la lumière des sciences dures et des sciences humaines. À travers 357 articles écrits par 260 auteurs, le lecteur y trouvera des développements sur des notions clés, sur des livres déterminants ou sur des auteurs désormais classiques.

Parce que la pensée écologique embrasse une échelle nouvelle et menaçante de perturbations infligées au milieu, réinterrogeant la place de l’homme au sein de la nature, et parce que le champ de l’écologie est loin d’être univoque, ce dictionnaire se veut à la fois critique, historique et prospectif, n’hésitant pas à proposer des points de vue contradictoires sur des notions centrales.’ (Présentation de l’éditeur)


Capture d’écran 2015-07-17 à 11.22.59.png9. La cause des animaux. pour un destin commun.

Florence BURGAT

Buchet Chastel, 112p., 12€

‘Nous partageons l’ordinaire de nos vies avec les animaux. Par choix, des chiens et des chats habitent nos maisons ; de fait, insectes, pigeons et rats résident en ville. Il serait aisé d’oublier ceux que nous mangeons, ceux dont nous revêtons la peau, ceux encore sur lesquels ont été testés les produits d’entretien et les médicaments que nous utilisons.

Nous préférons souvent ignorer qu’il a fallu interrompre une vie pour pouvoir bénéficier des produits finis que nous en tirons. Dailleurs, la mise mort d’animaux est parfois insoupçonnable et contre-intuitive – comment deviner la présence de gélatine de porc dans un sorbet ? – ou reste imperceptible car elle n’est qu’une étape dans un processus de fabrication, comme c’est le cas pour toutes les substances testées sur les animaux.

À travers l’étude de gestes apparemment insignifiants ou de pratiques grande échelle – l’élevage industriel et l’exprimentation animale -, l’auteur nous pousse à nous interroger : que nous apprennent ces pratiques ? Sont-elles justifiables ? justes ? Pourquoi la reconnaissance par le droit du caractère sensible des animaux provoque-t-elle de tels débats ?’ (Présentation de l’éditeur)


Capture d’écran 2015-07-17 à 11.47.50.png10. Climat – 30 questions pour comprendre la conférence de Paris

Pascal CANFIN & Peter STAINE

Les Petits matins, 200p., 12€.

‘Face au dérèglement climatique, la technologie peut-elle nous sauver ? La France est-elle exemplaire ? À quoi peut s’engager Barack Obama ? Pourquoi les choses bougent-elles en Chine ? Qui sont les adversaires de la lutte pour le climat ?

Alors que la France accueille en décembre 2015 la conférence des Nations unies sur le climat (COP21), ce livre apporte les clés pour en comprendre les enjeux et fournit des pistes pour se mobiliser tout au long de l’année. Les auteurs,

qui suivent les négociations et y participent de l’intérieur, décryptent les enjeux géopolitiques, économiques et financiers qui entourent ce sommet décisif pour notre avenir.

La « bataille de Paris » n’est pour l’heure ni gagnée ni perdue. Elle se joue en ce moment : dans le cercle des négociations officielles, dans le monde économique et financier, mais aussi dans l’indispensable mobilisation citoyenne.’ (Présentation de l’éditeur)


Capture d’écran 2015-07-02 à 11.48.45.png11. Le Retour des communs. La crise de l’idéologie propriétaire.

Benjamin CORIAT (dir.)

Les Liens qui Libèrent, 250p., 21€

Avec les contributions de : Michel BAUWENS – Florence BELLIVIER – Françoise BENHAMOU – Marie CORNU – Séverine DUSOLLIER – Charlotte HESS – Isabelle LIOTARD – Pierre-Andre MANGOLTE – Christine NOIVILLE – Fabienne ORSI – Valerie REVEST -Judith ROCHFELD – Sarah VANUXEM – Olivier WEINSTEIN -Jean-Benoît ZIMMERMANN

‘Les communs se présentent aujourd’hui comme autant de solutions à la crise de l’idéologie propriétaire et à l’exclusivisme qui lui sert de fondement.
Cet ouvrage, basé sur des recherches et des enquêtes qui se sont étendues sur plus de trois années et qui ont mobilisé près de vingt chercheurs en France comme à l’étranger, présente et explore à partir d’études de cas, d’investigations historiques ou de réflexions menées auprès des acteurs, la multiplicité des alternatives que proposent aujourd’hui les communs et l’économie du partage face aux impasses et apories de l’économie financiarisée dans laquelle nous sommes englués.’ 

(Présentation de l’éditeur)


Capture d’écran 2015-07-01 à 18.15.30.png12.Nature en crise. Penser la biodiversité.

Vincent DEVICTOR

Seuil, collection Anthropocène, 356p., 19,5€.

‘Notre planète traverse une crise écologique majeure.

Le développement effréné des activités humaines se solde par la dégradation des espaces naturels et l’érosion de la diversité du vivant à un rythme stupéfiant. Cette crise de la biodiversité est devenue une épreuve clé de nos sociétés. Elle interroge ouvertement les valeurs susceptibles de guider notre rapport à la nature.

En l’espace de trente ans, les savoirs écologiques et les enjeux liés à la biodiversité ont beaucoup progressé. Il était temps d’en faire une synthèse à la pointe des savoirs et accessible à tous. Vincent Devictor offre un éclairage passionnant et interdisciplinaire sur l’état de notre planète vivante, à la croisée de la dynamique du vivant et de celle des sociétés.’ (Présentation de l’éditeur)


Capture d’écran 2015-09-17 à 14.28.06.png13. Le grand virage

Cécile DUFLOT

Les Petits Matins, 128p., 10€.

‘Le futur nous appartient ! Tel est le message délivré par cet ouvrage que Cécile Duflot écrit pour combattre « le poison du découragement ». À ses yeux, l’écologie n’est pas une roue de secours pour une gauche en mal d’idées, mais bel et bien le chemin qu’il faut emprunter pour en finir avec l’atonie.

Malgré la montée du Front national, nourrie par le sentiment de dépossession, malgré le chômage de masse aggravé par une crise systémique, malgré les menaces que la dégradation de l’environnement fait peser sur notre avenir, la leader écologiste affi rme qu’une sortie de crise est possible à condition que les citoyennes et les citoyens reprennent leur destin en main.

Oui, une autre politique est possible, qui refuse la société d’accaparement et fait le choix de l’égalité des territoires, de la relocalisation, du redressement écologique et de la démocratie augmentée. Cécile Duflot invite donc ses lectrices et ses lecteurs à se remobiliser pour faire prendre à nos sociétés le grand virage sans lequel nous irons droit dans le mur. Lucide, elle ne promet pas de grand soir écologique mais pose les jalons d’une écologie enfi n majoritaire et appelle à la création d’une nouvelle force politique pour conduire le changement. Son mot d’ordre : n’attendons pas pour être heureux !’ (Présentation de l’éditeur)


Capture d’écran 2015-09-17 à 14.30.12.png14. L’écologie, combien de divisions ?

FLIPO Fabrice, Christian PILICHOWSKI

Editions du Croquant, 122p., 8€.

‘L’écologie d’aujourd’hui est plurielle. Mais quels sont les véritables clivages qui se cachent derrière la valse des étiquettes, entre décroissance, écosocialisme, buen vivir, croissance verte ou développement humain durable ?

Face à ces différentes approches, les enjeux liés à l’urgence écologique sont toutefois les mêmes : réchauffement climatique, épuisement des énergies fossiles, risque nucléaire, stérilisation des sols, pollutions et impacts sur la santé, réduction de la biodiversité, accroissement des inégalités.

Les divergences d’analyse entre les grands acteurs de l’écologie politique sont-elles un obstacle à la sortie de crise ? Des facteurs de division stérile ou au contraire des vecteurs de démocratie féconds ? En quoi dessinent-elles les contours de différents modèles de « transition écologique » ?

Les auteurs de cet ouvrage confrontent les points de vue existants et reviennent sur les grandes questions qui traversent l’écologie politique aujourd’hui : le rapport au marché et au secteur privé, les questions d’emploi et d’activité, l’approche par la consommation ou la production, la place de la science, et enfin l’articulation entre Europe, État et décentralisation.

Fabrice Flipo est maître de conférences en philosophie et chercheur au Laboratoire de Changement Social et Politique, Christian Pilichowski est syndicaliste, membre du Conseil d’administration d’Espaces Marx.’ (Présentation de l’éditeur)


Capture d’écran 2015-07-02 à 13.19.46.png15. Faut-il donner un prix à la nature?

Jean GADREY et Aurore LALUCQ

Les Petits matins / Institut Veblen, 128p., 10€.

‘Le principe du « pollueur payeur » semble communément admis. Un dommage écologique, souvent à l’origine de dommages humains, aurait ainsi une traduction monétaire juste. Mais alors, comment déterminer le montant dû ? Est-ce vraiment la solution la plus efficace pour surmonter la crise écologique ? Faut-il « mettre la nature à prix » pour la préserver ? Les outils inventés par les économistes à cet effet sont-ils fiables ?

Le débat fait rage. Il est parfois très technique, rendu opaque aux citoyens. Il est pourtant essentiel que tous s’en emparent. Si la nature n’a pas de prix, la protéger a un coût – et ne pas la protéger plus encore. Dans certains cas, le recours à des outils monétaires peut faire partie des atouts de la transition. S’appuyant sur des exemples concrets, les auteurs passent au crible les différents dispositifs. Ils détaillent les expériences positives comme les dérives du système, rendent compte des controverses au sein des milieux environnementaux et industriels et formulent des propositions qui peuvent nourrir les politiques de transition en France et en Europe.’ (Présentation de l’éditeur)


Capture d’écran 2015-09-17 à 14.36.22.png16. L’enjeu mondial : l’environnement

François GEMENNE (dir.)

Presses de Science Po, 300p., 30€.

‘À l’ère de l’Anthropocène, qui voit les humains devenir les principales forces de changement sur la planète, les relations internationales et la gouvernance mondiale ne peuvent plus être pensées en dehors des questions environnementales. Changement climatique, destruction de la couche d’ozone, érosion de la biodiversité, élévation du niveau des mers… la plupart des problèmes environnementaux ne connaissent pas de frontières. Leur traitement dépasse largement le cadre étatique et leurs conséquences – migrations humaines, compétition pour les ressources naturelles, conflits – affectent profondément les rapports entre États.

Sous la coordination scientifique de François Gemenne, cet Enjeu mondial rend compte de la richesse et de la diversité des recherches en relations internationales de l’environnement dans la sphère académique francophone.’ (Présentation de l’éditeur)


Capture d’écran 2015-09-17 à 14.41.05.png17. Environnement et développement durable – Une approche méta-économique

Olivier GODARD

De Boeck, 496p., 35€.

‘Appliquée aux enjeux environnementaux, l’approche méta-économique considère l’économie, la réelle et la pensée, comme un système en relation avec la biosphère et structuré par des institutions. Les problèmes d’environnement, comme le dérèglement climatique planétaire, sont rapportés à l’organisation des sociétés et aux régulations qui en découlent. Sous l’éclairage de la théorie des systèmes complexes, de la théorie de la justification et de la réflexion éthique, les thèmes classiques de l’économie de l’environnement présentent un nouveau visage. En univers controversé, le regard sur l’action collective s’en trouve renouvelé.

L’ouvrage est destiné aux étudiants en master ou doctorat d’économie de l’environnement ou de sciences de l’environnement. Il est recommandé aux élèves des écoles d’ingénieurs et de gestion, aux étudiants des instituts d’études politiques, et aux responsables et animateurs qui, dans le public ou dans le privé, souhaitent réfléchir sur leurs pratiques.

Olivier Godard est directeur de recherche honoraire au CNRS (1979-2014). Ayant débuté en 1973 au sein du CIRED-EHESS une carrière consacrée à l’économie et aux sciences sociales de l’environnement, il a rejoint en 1998 le Laboratoire d’économétrie de l’Ecole polytechnique. Il a enseigné à l’EHESS, à l’Ecole polytechnique (master EDDEE), à Sciences Po (master Affaires internationales) et à l’Université de Paris-Dauphine (master EFC-Economie et ingénierie financière). Depuis 1990, il mène en parallèle des travaux sur le changement climatique planétaire (négociations, taxe carbone, permis négociables) et sur la décision en univers incertain et controversé, ce qui l’a conduit à consacrer plusieurs ouvrages et de nombreux articles au principe de précaution.’ (Présentation de l’éditeur)


Capture d’écran 2015-08-18 à 14.51.27.png18. Climat : la guerre de l’ombre. Les citoyens face aux États et aux lobbys.

Yannick JADOT & Léo QUIEVREUX

Le Passager Clandestin, 150p., 16€.

‘Sommes-nous condamnés à plonger vers un réchauffement planétaire de 4 à 6°C ? La Conférence de Paris sera-t-elle un fiasco comparable à celle de Copenhague ? Notre avenir va-t-il se refermer sur l’imprévisibilité des chocs climatiques et les déchirements des conflits ? Sommes-nous prisonniers du renoncement des États, des lobbys et des milliards du pétrole ? Heureusement non ! La société est mue par d’incroyables forces vitales qui refusent ces lâchetés. De la Bretagne au Bangladesh, une multitude d’initiatives ont émergé ces dernières années. Elles ont en commun de faire de la « contrainte climatique » une formidable opportunité pour répondre aux défis économiques, sociaux, culturels et démocratiques auxquels nous sommes confrontés. La grande bataille entre citoyens, États et lobbys fait rage. Mais on n’arrête pas la société lorsqu’elle s’empare de son destin, qu’elle y trouve le plaisir de faire et de vivre ensemble.

Cet ouvrage qui mêle des textes de Yannick Jadot et des planches dessinées de Léo Quievreux raconte cette histoire. Mais il présente surtout, avec des exemples édifiants, des projets qui marchent et qui ne demandent qu’à être généralisés.’ (Présentation de l’éditeur)


Capture d’écran 2015-09-17 à 14.46.23.png19. Les veilleurs du ciel

Jean-François JULLIARD

Editions Don Quichotte, 176p., 17€.

‘Les dangers du réchauffement climatique nous guettent. Pas un pays qui ne soit concerné, pas un gouvernement qui puisse fermer les yeux. Les impacts de ces dérèglements sont déjà visibles : tornades plus violentes, sécheresses plus graves, terres avalées par la montée des océans, etc. La prise de conscience est là ; tout comme l’urgence.

Pourtant, les décisions indispensables et les remises en cause des modèles économiques dominants se font attendre. Malgré la nécessité d’agir, rien ne change du côté des États et des institutions. Manque de courage ? Crainte des lobbies industriels qui défendent les profits ?

Face à cet immobilisme criminel, un mouvement écocitoyen s’est mis en marche depuis quelques années. Des hommes et des femmes se mobilisent aux quatre coins du globe pour protéger leur environnement. Tournés vers les énergies d’avenir, ils inventent un monde sans carbone. Éoliennes, panneaux solaires, ils ont amorcé la transition que les dirigeants retardent faute de se projeter au-delà de leur mandat.

C’est pourquoi, avec ou sans l’aide de leurs représentants politiques, ils sont bien déterminés à combattre les pollueurs et, à leur mesure, à sauver notre planète.

Jean-François Julliard, journaliste, ancien secrétaire général de Reporters sans frontières, est le directeur général de Greenpeace France, association qui dénonce les crimes environnementaux partout dans le monde.’ (Présentation de l’éditeur)


Capture d’écran 2015-09-17 à 14.48.12.png20. Face à Gaïa

Bruno LATOUR

La Découverte, 23€.

‘Jusque-là, on pouvait invoquer la Nature (et la Science) : elle était l’arbitre ultime de nos querelles humaines. La Nature constituait l’arrière-plan de nos actions. Elle obéissait à des lois, mais ne se mêlait pas de nos histoires. Or, à cause des effets imprévus de l’histoire humaine, ce que nous regroupions sous le nom de Nature quitte l’arrière-plan et monte sur scène. L’air, les océans, les glaciers, le climat, les sols, tout ce que nous avons rendu instable, interagit avec nous. Nous sommes entrés dans la géohistoire. C’est l’époque de l’Anthropocène. Avec le risque d’une guerre de tous contre tous. L’ancienne Nature disparaît et laisse place à un être dont il est difficile de prévoir les manifestations. Cet être, loin d’être stable et rassurant, semble constitué d’un ensemble de boucles de rétroactions en perpétuel bouleversement. Gaïa est le nom qui lui convient le mieux. En explorant les mille figures de Gaïa, on peut déplier rétrospectivement tout ce que la notion de Nature avait confondu : une éthique, une politique, une étrange conception des sciences et, surtout, une économie – et même une théologie. Finalement, la Nature était très peu terrestre. Gaïa, c’est le nom du retour sur Terre de tout ce que nous avions un peu rapidement envoyé off shore. Alors que les Modernes regardaient en l’air, les Terriens regardent en bas. Les Modernes formaient un peuple sans territoire, les Terriens recherchent sur quel sol poser leurs pieds. Ils reviennent sur une Terre dont ils acceptent, enfin, d’explorer les limites ; ils se définissent politiquement comme ceux qui se préparent à regarder Gaia de face.

Bruno Latour, philosophe et sociologue des sciences, est professeur à Sciences-Po Paris et professeur associé à la London School of Economics. Il a écrit de nombreux ouvrages et articles sur l’anthropologie du monde moderne, traduits dans le monde entier. Son dernier livre, publié à La Découverte, Enquête sur les modes d’existence (2012), revisite le cœur de notre vie collective, de ses régimes de vérité : les sciences, les techniques, mais aussi le droit, la religion, la politique et, bien sûr, l’économie. Face à Gaïa est issu d’un cycle de six conférences prononcées à l’université d’Édimbourg, dans le cadre des prestigieuses ‘ conférences Gifford ‘, où l’ont précédé Whitehead, Bergson, James, Arendt, Aron…’ (Présentation de l’éditeur)


Capture d’écran 2015-07-17 à 12.38.23.png21. Sivens, un barrage contre la démocratie

Ben LEFETEY (préface de José BOVÉ)

Les Petits matins, 160p., 9€.

‘Le 26 octobre 2014, Rémi Fraisse, militant naturaliste, meurt lors d’affrontements en marge de la manifestation contre le barrage de Sivens dans le Tarn. Peu après, le projet est suspendu.

Comment en est-on arrivé là ? Pourquoi cet ouvrage destiné à l’irrigation des terres d’une poignée d’agriculteurs a-t-il suscité une telle opposition ? Comment les travaux ont-ils pu aller aussi loin en dépit d’avis d’experts défavorables ?

Acteur central de l’opposition au barrage, Ben Lefetey révèle pour la première fois tous les aspects du dossier : études manipulées, conflits d’intérêts, partialité de l’État, alibi environnemental, choix de l’agriculture intensive, mépris des citoyens et des scientifiques… Il raconte aussi la diversité des modes de lutte, des recours juridiques à l’occupation de cette « zone à défendre ».

Son témoignage sur la répression des opposants illustre la façon dont les autorités publiques les ont combattus comme des ennemis de l’intérieur.’ (Présentation de l’éditeur)


Capture d’écran 2015-09-17 à 15.17.14.png22. Les nouvelles luttes sociales et environnementales

Thierry LIBAERT & Jean-Marie PIERLOT

Vuibert, 224p., 17€.

‘Cet ouvrage a pour objectif de décrire à travers de nombreux récits les mécanismes de la communication au service des luttes citoyennes. Les relations publiques ont été inventées par et pour les décideurs économiques et politiques, mais leur fonction s’est étendue à d’autres domaines dont celui des combats environnementaux et sociaux, dont les acteurs doivent se préoccuper d’avoir une stratégie de communication. La meilleure contestation sur le fond, même si son contenu semble parfaitement légitime, a peu de chances de réussir si elle est portée par un collectif inconnu ou dont l’image est floue…

L’ouvrage conjugue une approche à la fois réflexive et très opérationnelle. Il décrit les caractéristiques et les mécanismes de la communication lorsqu’elle est au service de combats locaux (exemple de l’opposition à la construction d’un aéroport, d’un barrage, d’une structure d’élevage intensif, …) ou de mouvements contestataires thématiques (l’opposition aux OGM, au gaz de schiste, ..). Il s’appuie sur de nombreux exemples. La partie III, en particulier, relate de façon concrète de nombreux cas connus du grand public (expérimentation animale, droit au logement, Amnesty, l’obsolescence progreammée…). Elle donne également la parole à des experts qui livrent leur témoignage (José Bové, Julien Durand…).’(Présentation de l’éditeur)


Capture d’écran 2015-09-17 à 15.24.40.png23. Comment débattre d’écologie ?

Nicolas de LONGEAUX

Presses Universitaires de France, 216p., 17€.

‘Les questions écologiques ne peuvent plus être traitées comme des problèmes purement techniques, en ignorant leurs profondes implications morales. Pour autant, cela signifie-t-il qu’elles remettent en cause les fondements de la société libérale ? Sommes-nous condamnés à choisir entre la dénégation et la révolution ? Un débat rationnel est-il possible sur les valeurs que les crises écologiques questionnent ?

Même si le partage entre vérités scientifiques et engagements éthiques reste fondateur de la démocratie moderne, il existe dans notre culture morale des ressources susceptibles de fournir des références objectives au débat politique. L’éthique environnementale peut ainsi ne pas se résumer à un catalogue de bons sentiments sans se transformer pour autant en une nouvelle forme de religion. Elle doit être à la fois exigeante et libérale pour espérer être politiquement efficace, animer le débat démocratique et nous permettre simplement d’agir à la hauteur de nos responsabilités.

Nicolas de Longeaux est ingénieur, spécialiste des questions d’eau et d’environnement, et docteur en philosophie politique.’ (Présentation de l’éditeur)


Capture d’écran 2015-09-17 à 15.30.37.png24. Changeons le système, pas le climat

Noël MAMERE & Patrick FIARBAZ

Flammarion, 208p., 12€.

‘Un manifeste pour sauver la planète et son climat dans lequel le leader écologiste se prononce pour une rupture avec le système productiviste et la société de consommation. Des alternatives crédibles sont envisageables, comme le montrent de nombreuses expériences à travers le monde, prônant une société qui respecte l’humain et l’environnement grâce à une prospérité sans croissance.’ (Présentation de l’éditeur)


Capture d’écran 2015-07-15 à 15.54.43.png25. Toxique ? Santé et environnement : de l’alerte à la décision

Francelyne MARANO, Robert BAROUKI & Denis ZMIROU

Buchet Chastel, 208p., 18€.

‘Cancers, asthme, allergies, maladies neurologiques et métaboliques, obésité… En quoi la forte progression de ces pathologies est-elle liée aux profondes transformations de notre environnement ?

Nous sommes aujourd’hui continuellement exposés à des mélanges de substances toxiques (pesticides, PCB, amiante, polluants atmosphériques, perturbateurs endocriniens, nanoparticules…) : quels sont leurs impacts sur notre santé ? Quel est leur itinéraire une fois qu’ils ont franchi nos barrières de protection (peau, poumon, système digestif) ? Comment notre organisme s’adapte-t-il à ces agressions ? Doit-on craindre les effets d’autres agents, par exemple les ondes électromagnétiques ?

Les réponses à ces questions sont essentielles, non seulement sur le plan individuel mais aussi en termes de politiques publiques. Certaines relations entre la santé et l’environnement sont scientifiquement avérées et amènent les pouvoirs publics à réglementer ; doivent-ils faire encore plus ? D’autres sont suspectées (comme l’impact sanitaire des perturbateurs endocriniens, par exemple) et la décision, pour la gestion de ces risques incertains, s’appuie, en cas de doute sérieux, sur le principe de précaution.’ (Présentation de l’éditeur)


Capture d’écran 2015-09-17 à 15.39.37.png25. Lettre à un paysan sur le vaste merdier qu’est devenu l’agriculture

Fabrice NICOLINO

Les Echappés, 123p., 13,90€

‘Dans cette lettre à un paysan de 90 ans, Fabrice Nicolino revient, avec la verve, la précision et la limpidité qu’on lui connaît, sur les révolutions qui ont ébranlé l’agriculture : la standardisation à outrance et la mécanisation des cultures et de l’élevage, l’utilisation des pesticides et des engrais, l’influence grandissante des ingénieurs agronomes, le remembrement des terres, la limitation des semences, la mise de l’agriculture au service de l’industrialisation. Et aujourd’hui, le braquage des terres à l’étranger pour pallier le manque de surface agricole. Il déplore ces ‘commandos français venus de l’Inra, de la recherche, de la haute administration, du syndicalisme paysan officiel’ qui, ‘enivrés d’Amérique’, ont sauté ‘sur les campagnes, fusillant sans jugement quelques millions de paysans’, ‘enfermant à triple tour veaux, vaches et cochons, inondant les champs de nouvelles molécules chimiques, et finissant la journée en se tapant dans le dos de contentement.’ Reste aujourd’hui une question : ‘Ce qui a été fait peut-il être défait ? Oui, jurent quelques siphonnés, dont je suis, écrit-il. (…) Mon vieux Raymond, (…) ne me dis surtout pas que tu ne regrettes rien. Moi, si. Une autre histoire était possible. Un autre monde reste à construire.’ Dans ce texte percutant, Fabrice Nicolino nous bouscule et appelle à retrouver la raison ainsi que, pour citer Paul Ricoeur, ‘la simplicité des choix fondamentaux’.

Fabrice Nicolino, journaliste et essayiste spécialisé en écologie, signe chaque semaine dans Charlie Hebdo. Il a publié de nombreux ouvrages, dont les très remarqués Bidoche, Qui a tué l’écologie ? et Un empoisonnement universel, comment les produits chimiques ont envahi la planète.’ (Présentation de l’éditeur)


Capture d’écran 2015-09-17 à 15.44.35.png27. L’entreprise au défit du climat

RENOUARD Cécile, Frédéric BAULE & Xavier BECQUEY

Editions de l’Atelier, 224p., 17€.

‘Les modèles économiques fondés sur une consommation sans cesse plus grande d’énergie fossile provoquent une hausse des températures qui menace la vie même de la planète. Face à ce défi climatique et à l’épuise­ment de l’ensemble des ressources fournies par la Terre, les entreprises sont placées devant un dilemme : faut-il attendre une invention scienti­fique qui résoudrait comme par miracle le problème, laisser les États et les ONG réparer les dégâts d’une production qui n’aurait pas les moyens de se décarboner, ou commencer dès maintenant à agir au sein même des lieux où se crée la richesse ?

Écrit par deux cadres dirigeants ayant travaillé au sein d’Alstom et de Total et une spécialiste de l’éthique des affaires, ce livre montre, exemples à l’appui, que les entreprises ont des marges de manœuvre pour opérer les révolutions nécessaires à la préservation du climat. Après avoir mis en perspective les questions énergétiques et climatiques, expliqué la gravité des enjeux, Frédéric Baule, Xavier Becquey et Cécile Renouard repèrent, sans gommer les freins et les blocages, les leviers qui permettent aux entreprises de prendre une part décisive à la préservation du climat.

Réussir ce défi peut s’avérer passionnant. Il est à portée de main. Les vrais obstacles ne sont ni technologiques ni financiers mais managériaux et stratégiques, politiques et éthiques. L’entreprise ne peut pas en effet se réduire à une question de résultat financier, de cash et de cours de bourse. Elle constitue d’abord une manière d’agir et de transformer le monde au service de biens communs locaux et mondiaux.'(Présentation de l’éditeur)


Capture d’écran 2015-09-17 à 15.49.05.png28. Une question de taille

REY Olivier

Stock, 288p., 20€.

‘Pourquoi les araignées géantes des films d’horreur ou les Lilliputiens que découvre Gulliver au cours de ses voyages ne se rencontrent jamais « en vrai » ? Parce que dans la réalité, la taille n’est pas un paramètre que l’on pourrait fixer à volonté : chaque être vivant n’est viable qu’à l’échelle qui est la sienne. En deçà ou au-delà, il meurt, à moins qu’il ne parvienne à se métamorphoser. Il en va de même pour les sociétés et les cultures. La plupart des crises contemporaines (politiques, économiques, écologiques, culturelles) tiennent au dédain affiché par la modernité pour les questions de taille. Nous mesurons tout aujourd’hui, des volumes de transactions à la bourse aux taux de cholestérol, de la densité de l’air en particules fines au moral des ménages. Mais plus nos sociétés se livrent à cette frénésie de mesures, moins elles se révèlent aptes à respecter la mesure, au sens de juste mesure. Comme si les mesures n’étaient pas là pour nous aider à garder la mesure mais, au contraire, pour propager la folie des grandeurs.

Ce livre s’attache à décrire et comprendre par quelles voies, au cours des derniers siècles, nous avons perdu la mesure. Et aussi ce sur quoi nous pourrions nous fonder pour la retrouver, afin de mener une vie authentiquement humaine.’ (Présentation de l’éditeur)


Capture d’écran 2015-09-17 à 15.57.17.png29. Ecologie ou gauchisme il faut choisir

François de RUGY

L’archipel, 128p., 14,95€.

‘Mai 2012 : François Hollande élu, les écologistes comptent dix-huit députés et peuvent constituer le premier groupe parlementaire de leur histoire, tandis que Cécile Duflot et Pascal Canfin font leur entrée au gouvernement. Mars 2014 : récusant la nomination de Manuel Valls, les deux ministres verts rendent leur portefeuille, avec l’aval du parti.

François de Rugy n’est pas d’accord avec cette démission en bloc. « À s’enfermer dans des postures toujours négatives, à emboîter le pas à la gauche de la gauche, l’écologie politique dévoie son ADN et va dans le mur », lance-t-il aujourd’hui à ses camarades. Convaincu qu’une majorité qui n’inscrit pas l’écologie au cœur de son action se condamne à la défaite, il souligne en outre la responsabilité des socialistes.

À quoi servent les Verts ? Sont-ils plus utiles dans ou hors du gouvernement ? Des compromis sont-ils encore possibles avec les socialistes ? L’ambition politique a-t-elle eu raison de l’idéal écologique ? Questions qui fâchent, posée par l’auteur dans ce plaidoyer pour une écologie réformiste qui s’assume sans complexe.’ (Présentation de l’éditeur)


Capture d’écran 2015-07-02 à 12.37.48.png30. Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes.

Pablo SERVIGNE & Raphaël STEVENS (postface Yves COCHET)

Seuil, collection Anthropocène, 299p., 19€.

‘Et si notre civilisation s’effondrait ? Non pas dans plusieurs siècles, mais de notre vivant. Loin des prédictions Maya et autres eschatologies millénaristes, un nombre croissant d’auteurs, de scientifiques et d’institutions annoncent la fin de la civilisation industrielle telle qu’elle s’est constituée depuis plus de deux siècles. Que faut-il penser de ces sombres prédictions ? Pourquoi est-il devenu si difficile d’éviter un tel scénario ?

Dans ce livre, Pablo Servigne et Raphaël Stevens décortiquent les ressorts d’un possible effondrement et proposent un tour d’horizon interdisciplinaire de ce sujet – fort inconfortable – qu’ils nomment la ‘collapsologie’. En mettant des mots sur des intuitions partagées par beaucoup d’entre nous, ce livre redonne de l’intelligibilité aux phénomènes de ‘crises’ que nous vivons, et surtout, redonne du sens à notre époque. Car aujourd’hui, l’utopie a changé de camp : est utopiste celui qui croit que tout peut continuer comme avant. L’effondrement est l’horizon de notre génération, c’est le début de son avenir. Qu’y aura-t-il après ? Tout cela reste à penser, à imaginer, et à vivre…’ (Présentation de l’éditeur)


Capture d’écran 2015-09-17 à 16.02.44.png31. Petit traité de résillience locale

Agnès SINAI, Rapahaël STEPHENS, Hugo CARTON & Pablo SERVIGNE

Editions Charles Leopold Mayer, 110p., 9€.

Dans les années à venir, nous devrons faire face aux impacts du réchauffement climatique, à la dégradation accélérée de notre environnement et à la raréfaction des ressources qui maintiennent notre civilisation en vie, trois bouleversements qui vont s’accompagner de profonds changements sociétaux.

Il devient urgent de s’y préparer pour infléchir les trajectoires en développant notre résilience, cette capacité des êtres et des systèmes socio-écologiques à absorber les chocs et à se transformer. Mot d’ordre du mouvement des villes en transition, mobilisateur pour certains, synonyme de résignation pour d’autres, la résilience comprend plusieurs facettes. Elle s’adresse à la fois aux individus, aux collectivités et aux élus locaux qui sont en première ligne pour maintenir les fondamentaux de notre société : santé, alimentation, transport, gestion des ressources vitales, énergie, habitat.

Loin de prôner le repli sur soi, les stratégies de résilience encouragent le partage, la coopération, l’autonomie créatrice et l’imagination de tous les acteurs locaux. Les auteurs de ce livre nous offrent une boussole qui pourrait s’avérer bien utile pour traverser ce siècle sans chavirer.’ (Présentation de l’éditeur)


Capture d’écran 2015-07-02 à 13.09.47.png32. Sivens. Le barrage de trop

Grégoire SOUCHAY & Marc LAIMÉ (préface d’Hervé KEMPF)

Seuil, collection Reporterre, 144p. 10€.

‘Un mort, une grenade, un gendarme. Comment a-t-on pu en arriver à

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