L’écoféminisme, ou comment se reconnecter au monde
Pour la première fois paraît une anthologie en français de textes écoféministes, ce mouvement militant et poétique qui tente de s’émanciper des dominations par la réappropriation du corps féminin et de son milieu de vie. La philosophe Émilie Hache en décrit la puissance poétique et les enjeux de pensée dans cet entretien vidéo.
C’estC’est l’angle mort de l’écologie à la française : l’écoféminisme. À la fois mouvement militant dans les États-Unis des années 1980 et courant intellectuel, littéraire, politique, ce n’est pas une idéologie. Ce n’est pas une doctrine. Ce n’est pas non plus un projet politique unifié. Mais plutôt un mouvement de réappropriation de soi, de son corps et de son milieu de vie, comme l’explique la philosophe Émilie Hache dans la belle introduction de Reclaim, première anthologie en français de textes écoféministes, publiée dans la collection « Sorcières » des éditions Cambourakis.