Nos activités
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Les activités de la FEP en 2015
Consultez notre rapport d'activité 2015
RapportActiviteFEP2015.pdf
6.89 Mo
Retrouvez dans cette frise chronologique les grands moments qui ont marqué l'année 2015 pour la Fondation de l'Écologie Politique.
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Les activités de la FEP en 2014
Consultez notre rapport d'activité 2014
FEP-RapportActivite2014.pdf
4.12 Mo
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Groupe de travail "Relations au vivant: la question des droits des animaux"
Présentation:
Depuis de nombreuses années, la reconnaissance du caractère sensible des animaux fait débat. Dans des pays comme l'Autriche, l'Allemagne, la Grande-Bretagne, l'Italie, le Luxembourg, la Suède et la Suisse cela a conduit à l’adoption de dispositions particulièrement protectrices à l'égard des animaux. En France, depuis une modification du code civil en 2014, la législation reconnait désormais que « Les animaux sont des êtres vivants doués de sensibilité ».
Dans ce contexte, la FEP souhaite contribuer à la restitution de ces débats et de leurs raisons d'être que ce soit en France et à l'échelon européen. Il s'agira donc de traiter tant la question philosophique que la question sociale des relations au vivant, ainsi que ses incidences politiques, afin de devenir une force de proposition sur un sujet qui a tant d'impact sur notre quotidien (nourriture, modèle agricole, pollution, santé...).
Pour ce faire, un groupe de travail réunissant des juristes, des philosophes, des spécialistes de l'éthique environnementale et de jeunes chercheurs est désormais actif en son sein. Son but et de décrypter les enjeux d'une extension des droits aux animaux, restituer les enjeux de ce changement dans la société de façon pédagogique, tout en s'efforçant d'apporter des contenus nouveaux et originaux.
Membres du groupe:
Florence Burgat est Docteur en philosophie et directrice de recherche à l’INRA. Elle est l'auteure de trois ouvrages fondateurs sur la question animale et Co-rédactrice en chef de la Revue Semestrielle de Droit Animalier (publication de l’Université de Limoges et de l’Université de Montpellier).
Nicolas Delon est Docteur en philosophie, post-doctorant au Département d'études environnementales et à l'Animal Studies Initiative de l'Université de New York (NYU), spécialisé en éthique animale. Sa thèse s’intitule « Une théorie contextuelle du statut moral des animaux ».
Catherine Larrère est professeur émérite à l’Université de Paris I-Panthéon-Sorbonne. Spécialiste de philosophie morale et politique, elle s’intéresse aux questions éthiques et politiques liées à la crise environnementale et aux nouvelles technologies. Elle est présidente du Conseil de surveillance de la FEP depuis avril 2013. Son ouvrage le plus récent s'intitule Penser et agir avec la nature (avec Raphaël Larrère, la Découverte 2015).
Raphaël Larrère est ingénieur agronome, anciennement directeur de recherche à l'INRA. Spécialiste d'éthique environnementale et il est l'auteur, avec Catherine Larrère, de l'ouvrage Penser et agir avec la nature (la Découverte 2015).
Jean-Pierre Marguénaud est professeur de droit privé à l'université de Limoges. Il a dirigé en compagnie d'Olivier Dubos, la publication de l'ouvrage Les animaux et les droits européens. Au-delà de la distinction entre les hommes et les choses. et il est également le directeur-fondateur de la Revue Semestrielle de Droit Animalier.
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Groupe de travail "Démocratie et écologie"
Présentation:
Devant la connaissance de plus en plus précise des problèmes environnementaux au sein de nos sociétés, nous sommes souvent saisis d'un sentiment d'impuissance, du fait de la faiblesse des réponses. De même, il est très fréquent de voir s’accompagner à ce raisonnement le constat «d'incapacité» des démocraties représentatives devant les échéances écologiques. Afin de dépasser le blocage représenté par cet argument et reformuler cette problématique par un questionnement intellectuel plus fertile, la FEP mène depuis 2014 un travail de rédaction sur l’inventivité démocratique devant les problèmes écologiques, en insistant sur la dimension sociale de la mobilisation (intégration de la société civile, des acteurs économiques), et sur le nécessaire approfondissement, en termes de pratiques démocratiques, que cela requiert.
Membres du groupe:
Clémence Guimont est doctorante en science politique à l’Université Lille 2 (CERAPS). Suite à un Master "Affaires publiques et développement soutenable" à Sciences Po Lille, elle mène une thèse sur les politiques territoriales de biodiversité. Ses travaux de recherche s'appuient sur la sociologie de l'action publique et la théorie politique environnementale.
Catherine Larrère est professeur émérite à l’Université de Paris I-Panthéon-Sorbonne. Spécialiste de philosophie morale et politique, elle s’intéresse aux questions éthiques et politiques liées à la crise environnementale et aux nouvelles technologies. Elle est présidente du Conseil de surveillance de la FEP depuis avril 2013. Son ouvrage le plus récent s'intitule Penser et agir avec la nature (avec Raphaël Larrère, la Découverte 2015).
Nicolas de Longeaux est docteur en philosophie politique ; ses recherches portent sur les rapports entre philosophie politique contemporaine, éthique et problèmes écologiques. Il est également ingénieur, spécialisé dans les questions d’eau et d’environnement, et intervient tant qu’expert auprès de municipalités dans des pays en voie de développement. Il est l'auteur de Comment débattre d'écologie (Presses universitaires de France, 2015).
Lucile Schmid est membre du bureau exécutif d’Europe Ecologie Les Verts et vice-présidente de la Fondation de l’Ecologie Politique. Diplômée de lettres et de l’Ecole Nationale d’Administration, elle est spécialiste des questions d’intégration, de citoyenneté et de parité. Membre du comité de rédaction de la revue Esprit, elle est l’auteure de nombreux ouvrages, notamment Une femme au pays des hommes politiques (Flammarion, 2003) ; L’Egalité en danger ? (Bourin, 2006) ; Parité circus (Calmann-Lévy, 2008).
Actualités du groupe:
Les premiers travaux du groupe de travail seront présentés le mardi 16 juin de 9h30 à 12h, dans le cadre d'une table-ronde du colloque "Penser l'écologie politique 2".
Table-ronde de la Fondation de l’Ecologie Politique
Mardi 16 juin 9h30-12h
En tant que partenaire du colloque, la FEP organisera le 16 juin une table-ronde intitulée :
Démocratie et écologie : l’inventivité démocratique devant les problèmes écologiques
Intervenants :
Bastien FRANÇOIS, Professeur à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, directeur du département de science politique de la Sorbonne, contributeur à l’ouvrage Pour une 6e République écologique (Odile Jacob 2011).
Razmig KEUCHEYAN, Sociologue, maître de conférences à l'université Paris-Sorbonne (Paris IV), auteur de La nature est un champ de bataille. Essai d’écologie politique (La Découverte, 2014).
Catherine LARRÈRE, Philosophe, Paris 1 Panthéon – Sorbonne, Présidente de la Fondation de l’Ecologie Politique, auteur de Penser et agir avec la nature (La Découverte, 2015).
Luc SEMAL, Maître de conférences en Science politique au Muséum national d'histoire naturelle, Centre d'écologie et des sciences de la conservation (Cesco-UMR 7204).
Devant la connaissance de plus en plus précise des problèmes environnementaux au sein de nos sociétés, nous sommes souvent saisis d'un sentiment d'impuissance, du fait de la faiblesse des réponses à ces problèmes. De même, il est très fréquent de voir s’accompagner à ce raisonnement le constat «d'incapacité» des démocraties représentatives devant les échéances écologiques. Afin de dépasser le blocage représenté par cet argument et reformuler cette problématique par un questionnement intellectuel plus fertile, la FEP mène depuis 2014 un travail de rédaction sur l’inventivité démocratique devant les problèmes écologiques, en insistant sur la dimension sociale de la mobilisation (intégration de la société civile, des acteurs économiques), et sur le nécessaire approfondissement, en termes de pratiques démocratiques, que cela requiert.
La FEP restituera les travaux menés par son groupe de travail dans le contexte du Colloque PENSER L'ECOLOGIE POLITIQUE 2, par l’organisation d’une table ronde pluridisciplinaire qui abordera les sujets suivants :- En quoi l'urgence écologique affecte-t-elle l'exercice de la démocratie et en modifie-t-elle les pratiques?
- Faut-il considérer que les problèmes écologiques mettent en échec la démocratie représentative et exigent que l'on associe au processus de décision des instances non élues?
- Faut-il, à l'inverse, penser que si l'on est souvent renvoyé, en matière écologique, à des constats d'impuissance, il faut l'attribuer plutôt à un déficit de démocratie qu'aux limites de celles-ci?
Entre les constats d'impuissance, et le foisonnement des initiatives locales, nous ferons l'hypothèse qu'il n'est de solution possible, aux problèmes environnementaux, que démocratique et que, s'il est nécessaire d'étudier les résistances à la transition écologique, il l'est tout autant d'analyser les expériences en cours et de comprendre comment elles peuvent être généralisées.
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Axe Société écologique du post-urbain
Coordination: Guillaume Faburel, Pr. Lyon 2
Les grandes villes et leur métropolisation coulaient des jours paisibles abritées derrière leur belle attractivité et leur croissance jamais questionnée. Mais la pandémie est passée par là, et ce qui n’était qu’un exode urbain à bas bruit depuis quelques décennies a suscité visiblement beaucoup d’envies. C’est ainsi que l’on commence enfin, si l’on juge colloques1 et consultations subreptices2, à se poser des questions sur la densité et l’artificialisation, de même que sur la prétendue félicité de toutes et tous nous agglomérer.
Il est vrai que la métropolisation du monde est d’abord grandeur et démesure, avec pour conséquence des mutations et effets tout à fait dommageables, qu’ils soient d’ordre écologique ou sociologique. Et toutes les enquêtes maintenant relayent sans discontinuer les ressentis d’inhabitabilité de ces concentrations humaines et polarisations d’activités d’une économie dorénavant mondialisée. Le genre urbain, et plus encore métropolitain, commence enfin à être interrogé, tout du moins par celles et ceux qui souhaitent humblement (re)faire corps avec le vivant.
Les six volets de la série de Notes Société écologique du post-urbain publiées en 2019-2020 par la FEP approfondissaient les ressorts de cette métropolisation, en livraient les imaginaires et les effets, les enjeux politiques et les formes de vie en réaction. Croisant plusieurs regards, de la géographie et de l’histoire, de la philosophie et de la science politique, de l’architecture, de l’urbanisme ou encore des études urbaines, il s’agissait d’ouvrir à une autre écologie politique, pour envisager les conditions d’une société post-urbaine. Sinon réunies, les conditions ont largement éclos lors de la pandémie. L’à-venir est déjà là. Nous y sommes !
Le temps est donc venu d’ouvrir enfin amplement le débat critique sur les grandes villes et les formes de vie métropolitaines, et plus encore de faire droit à d’autres façons d’habiter en donnant à voir des expériences qui maillent depuis plusieurs années des pans entiers de l’hexagone, comme ailleurs. Tout ceci dans une perspective sérieuse de décroissance et de déconcentration, donc de relocalisation et d’autonomisation, visant un rééquilibrage écologiquement viable et socialement juste des espaces longuement convertis à la marchandise.
C’est le dessein des Etats généraux de la société écologique post-urbaine. Ceux-ci se tiendront les 27, 28 et 29 mai 2021, avec 32 organisations de l’alternative écologique et sociale (https://www.post-urbain.org/).
Pour accompagner cette démarche, la FEP, étroitement associée à la programmation de ces Etats généraux, a décidé de développer un Axe de réflexion sur le post-urbain. Le post-urbain est la seule perspective plausible pour le rééquilibrage géographique visé, face à des grandes villes qui ont commencé à devenir, malgré le déni des pensées installées, inhabitables, et qui ne pourront de toute façon pas faire sérieusement face à la décente énergétique, aux black-out alimentaires ou encore aux températures caniculaires.
A la suite du colloque du 13 janvier 2020 Pour une nouvelle perspective territoriale : imaginer les alternatives post-urbaines, cet axe de réflexion développera deux types de productions régulières en 2021.
1/ Une nouvelle série de notes, courtes, visant déconstruction de la pré-pensée et de ses allants de soi. Aux mots, images et chiffres qui prônent une société passant par la concentration urbaine et les modes de vie associés, nous répondrons par d’autres mots, images et chiffres construits à partir d’autres catégories d’analyses, d’autres références et d’autres perspectives, autrement écologiques.
L’exode urbain, c’est un feu de paille surmédiatisé ! Plutôt braises ardentes invisibilisées…
Le post-urbain, c’est le retour de Pol-pot. Il est mort, non ?
La néoruralité, c’est pour les cadre sup’ fatigués. Parce que les autres ne le sont pas, peut-être ?
La néopaysannerie, c’est le retour des Amish. Belle connaissance en histoire-géographie !
La taille limite n’existe pas pour les villes. Encore une affaire de kiki ?
Rééquilibrer l’habiter des territoires est impossible. Depuis son confort haussmannien, certainement !
2/ Trois discussions filmées de 1h15-1h30, du 15 avril au 15 mai, pour nourrir en profondeur les débats sur les notions essentielles, mutations en cours et perspectives ici défendues (décroissance et déconcentration, relocalisation et autonomisation).
Exode, fragmentation, démantèlement… : peut-on en finir avec les Métropoles ?
Les pensées dominantes de l’urbain : verrou civilisationnel du monde d’après ?
Imaginaires, croyances et cultures de la paysannerie : vers une écologie de l’autonomie ?
1. Cf. colloque de la Plate-forme d'observation des projets et stratégies urbaines (POPSU) en janvier 2021 sur les Métropoles résilientes comme nouveau récit de société (et qui a réuni l’ensemble des pouvoirs métropolitains ainsi que totalité de la recherche ancillaire, le tout en présence ministérielle et à l’Hôtel de Lassay).
2. A l’exemple de celle du Plan Urbanisme Construction Architecture de février 2021sur l’Exode urbain.
Toutes les infos sur :
https://www.post-urbain.org/
Retrouvez les vidéos du colloque en cliquant sur l'image
Formes de vie alternatives. Une société par maillage en pays du Bord de Tarse
Par Anne GOUDOT
Reprendre les lieux pour refaire monde. Une éco-politique post-urbaine
Par Chris YOUNÈS
Déconstruire les imaginaires urbains
Par Mathilde GIRAULT
Mobilités urbaines durables : faux-semblants et alternatives
Par Hélène REIGNER
Par François JARRIGE
De la métropolisation... au post-urbain
Par Guillaume FABUREL
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Comment penser l'Anthropocène? Anthropologues, philosophes et sociologues face au changement climatique
Toutes les informations sur cet événement sont désormais disponibles sur le site dédié:
http://www.fondationecolo.org/l-anthropocene